Indes, premières impressions.

Jeudi 11 décembre 2014, Delhi.

Trois semaines ont déjà passé depuis mon arrivée à Delhi. Que le temps passe vite ! Voilà la raison essentielle pour laquelle je vous encourage tous à ne pas le perdre, ce temps ; il est trop précieux ! Et nous n’avons qu’une chance… A moins que vous ne soyez bouddhiste ou hindouiste et croyez en la réincarnation, en espérant qu’elle ne soit pas trop mauvaise…

Vendeuse de fruits et légumes dans le bazar du Vieux Delhi.

Trois semaines donc que je vis à Pandav Nagar, un quartier à l’Est du centre-ville de Delhi, dans la maison familiale de mon guru et ami Rishab Prasanna. Sa famille est adorable ; ils me reçoivent avec une générosité immense. Je suis en « pension complète » et sa maman cuisine divinement bien. Chaque jour je découvre de nouvelles saveurs qui, parfois, me font atteindre une sorte d’orgasme culinaire.

Les hommes de la famille sont tous musiciens. Le père, Pandit Rajendra Prasanna, est l’un des flûtistes les plus renommés de l’Inde actuelle. C’est une chance incroyable que de vivre dans cette illustre famille. Et je ne remercierai jamais assez mes deux amis niçois, Arif et Manu, qui m’ont fait découvrir les splendeurs de la musique classique Hindoustani et grâce auxquels j’ai pu rencontrer Rishab.

Récital de guruji Pt Rajendra Prasanna dans une école publique gouvernementale.

Récital de guruji Pt. Rajendra Prasanna dans une école publique gouvernementale.

A priori, Delhi peut paraître monstrueuse. Avec ses 17 millions d’habitants, ses bidonvilles, son trafic routier infernal et, par voie de conséquence, sa pollution, le tableau est loin d’être plaisant. Mais avec le temps, je commence à vraiment l’apprécier. J’aime particulièrement l’animation dans les rues et les marchés. Ça grouille de partout ! Et j’aime observer cette vie en marche, sentir cette chaleur humaine. Et puis il y a les odeurs (pas toujours très agréables d’ailleurs…) et surtout les couleurs des vêtements des femmes en particulier, des épices sur les étals des marchés, de la foule mouvante…

Retour de marché

Retour de marché.

La vie indienne est à des années lumières de celle que l’on connaît en France. Et je pense que pour s’en faire une idée, il faut la vivre, l’expérimenter. Je ne crois pas que mes mots (ou ceux des autres…), que des photographies, ou qu’un film (même documentaire) puissent rendre cette impression si particulière que l’on éprouve en se promenant dans les rues bondées de cette immense capitale.

Je vais rester à Delhi jusqu’au 22 décembre. Ensuite je prends mes affaires pour partir à la découverte d’une des plus anciennes et des plus mystiques cités de l’Inde : Vârânasî (Bénarès). J’ai entendu tant de choses à propos de cette ville, et j’ai rencontré tant de voyageurs qui en sont tombés littéralement amoureux que je suis impatient de la visiter. Et puis, elle est très réputée pour la musique…

Rickshaw Wallah.

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